Ciao, notre projet s’appelle “Verre sur Mer”. Nous louons et vendons de la vaisselle de seconde main aux professionnels et particuliers : pour l’ouverture d’un restaurant, d’un hôtel, un mariage, un vernissage, un dîner sous les platanes…
Quand je dis nous, c’est moi Coline, qui porte maintenant la majorité du projet, et Tony, mon amoureux, co-créateur et toujours à épauler. Étant tous les deux free-lances, on se relaie en fonction de notre temps disponible et des priorités.
Nous n’achetons plus rien de neuf depuis des années : vêtement, maison, etc. Verre sur Mer est dans cette juste continuité. Ce que nous mettons plus en avant c’est l’âme des objets déjà utilisés, “pre-loved”, qui ont une histoire et la continue avec nos clients.
Parfois on entend des pensées comme : ma grand-mère avait la même, j’ai mangé dans ces assiettes toute mon enfance… Comme ça, nous arrivons à nous permettre de créer des points de rencontre et discussion.
Pour Verre sur Mer on n'a pas eu de roadmap, d’objectif moyen long terme.
La marque s’est construite en fonction des rencontres et des besoins exprimés par nos amis restaurateurs. On aime manger, passer des heures sur des brocantes, parler de nourriture, fermer les rideaux des restos, et faire un boulot où tout nous plaît, entreprendre.
C’était d’abord des plaisirs, qui ont fait écho à des besoins. On a défini des produits et services, dont on était sûr qu’ils allaient attirer l'attention des gens dans la restauration.
Pour les restaurateurs, nous avons commencé à allier des tables uniques, de caractère, originale et accessible, un renouvellement fréquent de la vaisselle, et pour les traiteurs et évènements temporaires la sélection et le stockage.
Et en plus, c’est écologique.
Depuis notre rencontre avec Tony, nous avons commencé à acheter des verres.
À ce moment-là c’était uniquement des verres. De fil en aiguille, nous avons décidé de mettre en place un site marchand. On a eu un article sur Vogue, l’opportunité d’ouvrir notre propre brocante. En parallèle, moi j’organisais des dîners avec des cheffes indépendantes et Tony, architecte d’intérieur, se spécialisait dans les restaurants café-bars.
Un jour l’une des cheffes avec qui j’avais travaillé lors des dîners, Marie Vial, nous a demandé de nous occuper de la vaisselle d’un mariage pour lequel elle cuisinait, quelques jours plus tard un restaurateur, Éric de l’Orpheon, nous a demandé de constituer en 5 jours, avec un budget réduit et des contraintes imposées, toute la vaisselle de son nouveau restaurant.
Ces deux évènements simultanés nous ont lancés. On a pu, su et adoré le faire, il n’y avait plus qu’à recommencer ! Aujourd’hui nous avons fourni une dizaine de restaurants à l’achat (Manon Fleury, Robato Ramen, Figure, Cantoche…) et en location évènementielle (Carlotta With, Eso Paris, Mazette…) et nous avons déjà des réservations pour des mariages en 2023 !
Ayant de très gros stocks, on alterne 50/50 entre le travail derrière l’ordinateur et la logistique (chiner, préparer les commandes, livrer etc.).
On utilise :
Grâce à notre compte professionnel sur Instagram, nous avons commencé à partager nos produits et à mettre en avant du contenu de qualité régulièrement et à utiliser des hashtags, etc., afin de tirer le maximum de ce que cette plateforme peut donner.
Définitivement je peux constater, que le fil d'actualité d'insta nous sert à la fois de vitrine, sans poster régulièrement du contenu, on y a exposé un éventail de notre esthétique. Et pour les stories Instagram nous mettons nos inspirations, les collaborations, les évènements et les belles choses de tous les jours.
Parfois on fait des ventes spontanées. Voire on s’en sert activement pour le démarchage commercial, on opte pour faire de la publicité, afin de contacter nos potentiels futurs partenaires et clients.
Je ne pense pas que c’eût été possible.
Déjà parce que ce que maintenant on appelle l'instagrammabilité des assiettes et des restaurants, même si parfois est synonyme de standardisation, veut aussi dire que les restaurateurs ont de plus en plus à gagner à écrire une vraie histoire et à faire attention au visuel de leurs plats, à la beauté de l’art de la table, en harmonie avec l’ensemble du lieu.
Ensuite, parce que démarcher via son téléphone, partager des visuels instantanés, être disponible et joignable aux personnes qui ne connaissent que le nom de la marque, nous permet d’être beaucoup plus flexibles, atteindre des taux d'engagement assez remarquable, et de pouvoir combiner avec nos autres activités professionnelles. Instagram nous a permis de commencer par peu de moyens, là où sans les RS on aurait dû avoir une boutique, être présents à des salons, faire du porte à porte.
Nos autres activités : Tony est architecte d’intérieur spécialisé dans l’hospitalité et les lieux de bouche, et moi j’aide créateurs, artistes et artisans à développer leurs activités. On est sans cesse nourris. Les rencontres, beaucoup de dîners, de vin, avec des personnes passionnées.
Pour voir ce qui se fait sur les RS et ailleurs, il y a notamment quelques comptes Instagram et entreprises qu’on aime beaucoup : @mangermanger_mcyuki, @alixlacloche, le travail de @clemence.hoffman, et évidemment @laromaine.editions, @casaviolastudio.
Et pèle mêle : Tampopo Ramen film de Jûzô Itami, Le Livre de Cuisine d’Alice Tolkas, Martin Parr, Joseph Decker, Pierre Boncompain, William Scott, les tableaux de ma grand-mère Caline de Gasquet, Hollywood des années 50-70… Notre marque est à la fois Glamour et Absurde.
Elle se nourrit de plein de références.
Eh bien, d'après sa propre expérience, on dirait qu’elle encourage vivement à commencer ton aventure par de petits pas.
Instagram est un réseau social, où tu peux t'amuser et partager les meilleurs et les plus authentiques moments de toi et de ton entreprise avec ta cible et toute personne intéressée.
Donc c’est sûr que tu auras de bon contenu valable à montrer à ton public (même crée par ton téléphone).
Pour débuter ce que tu peux c'est de :